LE TARTUFFE

Adaptation de Molière
     
   

Mise en scène : Joan Bellviure

Avec : Alain Sedaine, Cathy Rossi, Karine Sanlias, Marie Michel, Michel Bertrand, Muriel Renard, Nicolas Fischer, Olivier Christophe.

L’histoire

un étranger hypocrite et faux dévot, Tartuffe, vient troubler et désunir une famille en s'emparant de l'esprit du maître de maison. La famille de ce dernier qui, elle, voit clair dans le jeu de Tartuffe, s'emploie à lui ouvrir les yeux sur le vrai visage de l'imposteur.

Troc'Scène 2019-2024

JEUX DE

MASSACRE

 de E. Ionesco
     
   

Mise en scène : Joan Bellviure

Avec : Alain Sedaine, Cathy Rossi, Jean Lecourt, Karine Sanlias,  Marie Michel, Michel Bertrand, Muriel Renard, Nicolas Fischer.

L’histoire

Un mal étrange et soudain s'abat sur la ville. L'hécatombe touche toutes les classes, sans distinction. Cette allégorie de la mort, sous forme de tableaux successifs où tragique et comique s’entremêlent, dénonce par un humour grinçant et sans concession l'instrumentalisation de la peur, et brosse le portrait d’une société ... qui nous rappelle beaucoup la nôtre !

Troc'Scène 2017-2018

LA NOCE CHEZ LES

PETITS BOURGEOIS

de B. Brecht

Mise en scène : Joan Bellviure

Avec : Alain Sedaine, Cathy Rossi, Jean Lecourt, Karine Sanlias, Lionel Perron, Marie Michel, Nicolas Fischer.

Durée : 60 min.

L’histoire

La noce s'ouvre sur un couple de jeunes mariés qui reçoit ses invités. Tout a été préparé pour faire de cette noce un moment inoubliable. Les convives s'installent, tentant tant bien que mal de se montrer sociables et conciliants, de coller au mieux à leurs convenances bourgeoises et à l'idée que tous se font d'une noce réussie.

Mais cela ne dure pas. Les langues se délient et la nature reprend le dessus, l'alcool aidant, sur toutes les règles de bienséance. La soirée se dégrade peu à peu, au même rythme que la maison s'écroule.

Brecht montre avec humour et efficience la cruauté des hommes et le malin plaisir qu'ils prennent à se gâcher mutuellement la vie.

Troc'Scène 2016-2017

LE CABARET

Nous avons travaillé également sur le thème du Cabaret avec des numéros musicaux et des textes tournés vers le burlesque, voire le clown. Un peu de dérision autour de morceaux choisis, un peu de délire avec des chansons qui n'aboutissent jamais et un soupçon de magie dans un monde mystique.

Un spectacle pour vous faire rire, sourire, mais aussi vous faire  frémir, à vous couper le souffle.....

Le 12 juillet 2015.

AU BOUT DU QUAI

Mise en scène : Joan Bellviure

Avec : Alain Sedaine, Aurélie Balay, Cathy Rossi, Karine Sanlias, Lionel Perron, Nicolas Fischer, Sahar Touiar, Sophie Lereteux, Sylviane d’Abzac.

Durée : 55 min. 

L’histoire

Une femme, un couple, deux sœurs, un homme.... Ils ne désirent qu'une chose, attraper le dernier métro.

À force d'attendre, les langues se délient, et les personnages se racontent, la crise de nerf n'est pas loin et la folie s'invite dans le quotidien. Un spectacle pour rire et jouer à se faire peur.

Ce spectacle est une création collective basée sur des improvisations. Après avoir travaillé sur le masque, et présenté l’an passé une suite de scènes, nous voulions nous orienter cette année vers la construction de personnages plus étoffés, présents du début à la fin du spectacle. Joan Bellviure, notre metteur en scène, a proposé de construire notre propre création. Il a donné le lieu : le métro ; la situation : des personnages veulent attraper le dernier métro qui n’arrive pas. A force d’attendre, ils perdent patience et des relations se tissent. Il nous a laissé libre d’imaginer des personnages, des discussions, des conflits. Après avoir enregistré et retranscrit fidèlement ces improvisations, Joan en a gardé les plus intéressantes pour élaborer un texte définitif. Le travail du metteur en scène est capital à cette étape, puisque c’est lui qui a choisi, puis agencé ces passages pour faire monter les conflits et aboutir à une belle intensité de jeu. C’est finalement à un huis-clos que vous allez assister : neuf personnages sur un quai de métro, attendent.

Le nom de la station Teckeb Leumas est un hommage à Samuel Beckett et à ses personnages qui attendent eux aussi, ce « Godot » qui n’arrive pas. On se rapproche du clown et de la nécessité d’occuper le temps, pour éviter de penser qu’on n’a finalement pas grand-chose à dire ou à se dire… L’énervement progressif de nos personnages retranscrit bien aussi à quel point nous sommes soumis à des nécessités dérisoires : l’horaire d’un métro, une machine à boissons, un téléphone portable…

Troc'scène 2013-2014

Pourquoi des masques ?

Le masque permet de traiter le thème du meurtre en quittant le quotidien. Il agrandit le jeu du comédien et à la fois l’essentialise, l’amène vers un jeu physique et rythmique et place le propos de la pièce dans un ailleurs qui nous facilite le travail sur le grotesque.

Il nous aurait suffit alors de prendre la direction d’un magasin spécialisé afin d’acquérir nos nouveaux visages mais….Joan avait une autre idée en tête. Ces masques, nous les fabriquerions nous-mêmes !

Un atelier improvisé, du plâtre, de l’argile, du papier et de la colle….Ce travail commun joue un rôle important pour le spectacle, le collectif, et c’est une première étape pour comprendre le jeu masqué.

Une fois les premiers masques construits, nous les avons testés, pour voir ceux qui fonctionnaient ou…pas. Ceux qu’il fallait garder et ceux qui, avec un peu de peine, il fallait jeter.

Cette étape est très importante pour comprendre si un masque est bon ou non. Un masque fonctionne quand il change d’expression à partir des changements d‘attitudes et d’état du comédien. Un masque qui semble figé ne permet pas de jouer. Il ne peut servir que pour un bref passage et sa durée de vie sera courte.

Il suffit ensuite d’apporter quelques éléments de confort ou de finition : du tissu à l’intérieur, une touche de peinture et quelques éléments comme des lunettes ou des cheveux.

Il ne reste plus qu’à habiller les personnages, leur trouver une voix pour finalement leur donner vie.

C’est seulement après tout ce voyage que les répétitions peuvent commencer…

Troc'scène 2011-2012